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Dévoilement de la tombe René MOULERES

7 Décembre 2019 à SARBAZAN

Allocution de Monsieur Philippe Lamarque Maire de Sarbazan

Maire

Messieurs les anciens combattants

Messieurs les portes drapeaux

Chers collègues élus

Mesdames et Messieurs, Chers amis

Nous sommes réunis aujourd’hui autour de la tombe de René MOULERES, cet enfant de Sarbazan mort pour la France le 2 mars 1957 à AUMALE en Algérie.

J’en suis très fier et très honoré et je remercie les responsables de l’association « Le souvenir Français » pour cette belle cérémonie et cette reconnaissance à René MOULERES.

Et c’est avec beaucoup d’émotions que je vais vous lire une lettre de René envoyée à un copain de Sarbazan le 22 septembre 1956. 

5 mois plus tard, le 2 mars 1957, lors d’une opération avec son régiment, le peloton de René tombait dans une embuscade qui couta la vie à beaucoup de soldat. Et parmi ses soldats, il y avait René.

René fait partie de la liste des 25 000 soldats Français morts au cours de cette « tragédie algérienne » un de ces Français que nous avons jeté dans la bataille.

A ces Français, nous leur devons tout.

Comment, dès lors, ne pas garder, à tout instant, en mémoire ces hommes et ces femmes, qui, comme René MOULERES ont versé leur sang pour la France

Voici pourquoi c’est un honneur pour moi d’être aujourd’hui avec vous.

Pour nous aujourd’hui, par respect pour nos soldats morts, La liberté, la fraternité, la démocratie, les droits de l’homme sont des causes essentielles qui exigent de notre part une vigilance et un engagement constants pour faire respecter, partout où nous le pouvons, les droits de l’homme, pour lutter contre toutes les formes de racisme et d’antisémitisme pour nous montrer dignes d’être citoyens d’une patrie qui a inventé les droits de l’homme pour elle et pour le monde.

Tout simplement, pour en finir avec la GUERRE.

Je voudrais vous exprimer à vous tous, aujourd’hui réunis autour de cette tombe toute ma reconnaissance et tout mon respect que Sarbazan a et aura toujours pour René MOULERES, cet enfant, ce fils, ce frère, ce copain, cet ami qu’il était et que la guerre a tué.

À sa famille, je voudrais dire que Sarbazan n’oublie pas René et toutes mes pensées vont vers son frère et ses neveux mais aussi vers son papa et sa maman, qui ont soufferts toutes leurs vies de la perte de leur enfant. Mort pour la France.

 

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